Les rénovations énergétiques offrent des possibilités uniques d’accroître l’efficacité énergétique de l’environnement bâti et du parc immobilier existant ; elles constituent la solution la plus importante. Habituellement, les économies d’énergie sont basées sur des calculs de modélisation. Cependant, des recherches récentes ont montré que la consommation d’énergie prévue diffère largement de la consommation réelle.
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Dans toute l’Europe, les approches nationales du suivi du parc immobilier ont évolué séparément. Les informations sur l’évolution des améliorations de la performance énergétique ne sont pas seulement nécessaires pour suivre les progrès de la mise en œuvre des politiques, mais de meilleures informations et données sont nécessaires pour aider à développer des feuilles de route afin d’obtenir des bâtiments plus efficaces sur le plan énergétique.
La directive sur l’efficacité énergétique de 2012 et la directive sur la performance énergétique des bâtiments de 2010 constituent la principale législation de l’UE en matière de réduction de la consommation énergétique des bâtiments.
Les États membres sont tenus d’établir des stratégies à long terme pour mobiliser les rénovations énergétiques dans leur parc immobilier. Une évaluation récente a révélé que les plans ou les lignes directrices en matière de rénovation énergétique font toujours défaut pour identifier les mesures les plus efficaces pour chaque climat, pays (en fonction de sa réglementation nationale en matière d’énergie), type de logement, taille, âge, fonctionnement et entretien, enveloppe du logement, et bien d’autres encore. En outre, il n’existe pas de définition claire du terme rénovation énergétique au niveau européen, ce qui rend la mise en œuvre des mesures de gestion de l’énergie plus difficile.
Le secteur du logement existant joue un rôle important dans la réalisation des objectifs d’efficacité énergétique dans le monde et dans l’Union européenne. La performance énergétique des bâtiments est si médiocre que le secteur fait partie des sources d’émissions de CO2 les plus importantes en Europe. Les bâtiments existants représentent environ 38 % de la consommation finale d’énergie dans l’Union européenne, et sont responsables de 36 % des émissions de CO2. Une grande partie de cette consommation d’énergie est attribuée au secteur résidentiel. En moyenne, les ménages consomment 24,8 % de la consommation totale d’énergie dans l’UE.
La rénovation énergétique des logements existants offre des possibilités uniques de réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. La rénovation énergétique est déterminante pour atteindre les objectifs européens et nationaux de 2020. Elle a des implications pour la croissance et l’emploi, l’énergie et le climat, ainsi que pour les politiques de cohésion.
La rénovation des bâtiments existants est une option gagnant-gagnant pour l’économie européenne. Bien que diverses actions de rénovation énergétique des logements aient été menées en Europe et aux Pays-Bas, l’évaluation et le suivi des économies réalisées sont insuffisants. Le suivi des améliorations énergétiques du parc immobilier existant peut fournir des informations précieuses, concernant les économies d’énergie qui peuvent être réalisées à la fois en termes de consommation d’énergie réelle et prédite. Dans la plupart des cas, les modèles de réduction d’énergie prédite diffèrent de la consommation d’énergie réelle.